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fandefanfictions

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CHAPITRE 5

CHAPITRE 5


















Terry se morfondait et passait la majorité de son temps libre au café le plus proche du théâtre. Les familles Legrand/André faisaient souvent les frais des journalistes et c'est ainsi qu'il su que bientôt une réception aurait lieu pour l'anniversaire de William André et qu'Archibald se fiançait à Annie. Il se promit qu'il irait. Une fois les soins envers Suzanne effectués, la « belle-mère » retournée dans ses appartements, Terry rangea les papiers en désordre sur son bureau et c'est ainsi qu'il tomba sur un carton d'invitation de la part de l'Oncle William. Il sourit et faillit sauter de joie à l'idée de revoir Candy.

Les préparatifs avaient commencés. Candy vaquait à ses occupations et était partie depuis la veille à l'Orphelinat. Niel s'était investi dans l'organisation de la réception à la grande surprise de son père, mais ce qui le surpris plus encore fut la manière dont Niel parlait aux serviteurs. Il se montrait aimable et nettement moins exigeant que par le passé. La fin d'après-midi s'annonçait, Candy n'était toujours pas de retour et ils étaient que tous les deux son père et lui. L'occasion idéale de le trouver pour aborder les questions sérieuses qui lui tenaient à c½ur, son avenir. Niel livra à son père ses sentiments, et son désir de faire quelque chose de sa vie. Auparavant cela lui convenait, et il trouvait même normal de dépenser de l'argent qu'il n'avait pas lui-même gagné mais à présent, il se sentit investit d'un sentiment de responsabilité. Ce n'était pas normal que Candy travaille alors que lui restait là à ne rien faire. Son oisiveté l'indisposait à présent. Son père ferma les yeux de soulagement et ne put dissimuler un sourire de satisfaction. Niel s'était tût à présent et attendait sa réaction, confortablement assis dans un fauteuil en vis à vis.

- Enfin ! Tu te décides !
- Oui père, mais si je te parle de ça c'est pour te dire que je ne souhaite pas m'occuper de l'exploitation non plus. Son père laissa passer une ombre de contrariété sur son visage. Il toussotât, et après quelques secondes de silence poursuivit. J'ai travaillé dans une petite clinique à Chicago, là où travaillait Candy avant de venir ici, et ça m'a clairement plu. Pour la première fois de ma vie je me suis sentit utile tu comprends ? et du coup j'aimerai poursuivre dans cette voie.
- Pourquoi ne veux-tu pas reprendre le domaine, tu te débrouilles pas trop mal à ce que j'ai pû constater ! Tu as dirigé les préparatifs de la réception avec efficacité. Tu as respecté également nos serviteurs ce qui est la première fois et je tiens à t'en féliciter. Niel rougit sous le compliment. Je pense que tu es fait pour diriger et je ne vois pas ce que tu veux faire d'autre.
- Organiser les préparatifs d'une réception c'est une chose ... moi je veux travailler pour le bien-être des gens ! Je n'ai certes pas fait grand chose, mais la reconnaissance que ces personnes m'ont témoigné ... père tu comprends ... je n'ai jamais ressentit ça avant. Avant les gens me regardaient avec, il s'interrompit cherchant le mot le plus approprié, jalousie ? Je sentais que quand je les croisais avec maman et Élisa, ils me détestaient. Maintenant je veux que ce soit différent. Je ne veux plus qu'on m'apprécie à cause de mon Nom et de ma fortune.

Monsieur Legrand tira sur sa pipe plusieurs fois. «Incroyable ... il aura donc fallu que cette jeune fille intervienne dans sa vie, pour qu'enfin il ouvre les yeux ! Béni soit le jour où je l'ai adopté ! Je dois tant à cette petite ! » Niel avait gagné en maturité en quelques mois, ce que des années d'éducation d'enfant gâté à l'extrême avaient failli empêcher. Sa femme était une plaie, plus les années avançaient plus il se félicitait qu'elle se soit expatriée dans la famille André, avec la tante Elroy.

- Je t'écoute, que désirerais-tu faire ?.
- J'aimerai entreprendre des études de Médecine.
Son père écarquilla les yeux sous la surprise. Son audition lui aurait-elle joué un tour ?
- Tu as bien dit « Médecine » ?
- Oui ... gêné à présent Niel regardait ses chaussures. Je suis prêt à travailler dans le domaine pour pouvoir faire mes études.
- Incroyable ... murmura Monsieur Legrand.
- Pourquoi ?
- Jamais ... au grand jamais je n'aurais imaginé ce métier pour toi lui sourit-il.
- Certes je peux concevoir que je suis arrogant, imbu de ma personne mais – et son regard avait désormais l'imprégnation de la plus profonde détermination – mais Père j'ai changé !
- Oui et ce changement est un petit miracle que ton Amour pour Candy a accompli. Cependant, et sa voix baissa d'un ton, Niel prend garde à ta mère, je doute qu'elle soit d'accord avec ton projet ... enfin tu connais ta mère ..., alors tiens bon.
- Ne vous inquiétez pas Père, je suis très déterminé, je ne lâche pas facilement. Son regard se détourna, repensant à ses années où il avait perdu son temps à jouer les Don Juan envers des filles de bonne famille qui ne lui importaient guère. Je ne la crains plus, ni ma s½ur d'ailleurs.
- Humm récolta t-il comme réponse dubitative. Je te crois. Son père tira sur sa pipe par trois courtes bouffées et l'odeur du tabac si caractéristique qu'il utilisait, vint troubler l'air.

Niel s'apprêtait à se lever lorsqu'une question, longtemps enfouie au fond de lui surgit de façon inopinée et impérieuse.

- Père, pourquoi Mère est partie loin du Ranch ?

Son père tira à nouveau sur sa pipe, prit le temps de réfléchir et de répondre.

- Ta mère est l'être le plus insensible que j'ai rencontré finit-il par dire d'un air de regret. J'aurais donné n'importe quoi pour épouser une jeune femme comme Candy, qui a tout pour elle plutôt que cette fille prétentieuse qui est devenue ma femme. À l'époque vois-tu ton grand-père me poussait au mariage et ... hélas je me suis fait avoir ... bouffée ... elle vous a très mal élevés. Niel baissa la tête. Je savais le mal que cette femme faisait à Candy mais ... je ne suis pas très courageux pour ces choses-là et j'ai laissé faire.
- Tu veux dire que ... tu ne l'aimes pas ?
- Oui, mais la bonne question qui pourrait l'aimer ? Ta mère n'est intéressé que par le paraître ... l'argent, c'est l'être le plus insensible que je connaisse. Je peux dire que j'ai ouvert les yeux lorsque Candy est arrivée chez nous., je m'en veux encore quelque fois de ne l'avoir pas remise à sa place comme il aurait fallu. Il soupira, son teint légèrement plus blanc qu'à l'ordinaire. Comme je te l'ai dit, je savais ce que tu m'as avoué il y a maintenant cinq mois. Je n'ai pas eu le courage de me la mettre à dos. Votre éducation à toi et à ta s½ur a été catastrophique ... toi tu es pratiquement sauvé mais je me fais encore du souci pour Élisa qui franchement prend le même chemin que cette ... femme et il conclut sa tirade par une moue de dégoût.
- Vous savez Père que vous pouvez divorcer ?
- Et ? Elles se retrouveraient à la rue sans ressource, la famille serait salie comme jamais. L'attitude de ta mère ajoutée à la vôtre, nous a déjà valu une réputation de gens imbus de nous-mêmes, ce qui fait qu'une grande partie de nos voisins ne nous adresse la parole uniquement s'ils en sont obligés. Je sais ce que pense les autres propriétaires des domaines alentours vois-tu. À leurs yeux nous sommes prétentieux et infréquentables.








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Niel tout en l'écoutant parler, sentit grandir en lui un profond mal-être. D'aussi loin que ses souvenirs d'enfance lui permettaient de remonter, sa mère s'était toujours prise pour un être supérieur et c'est ce qu'elle leurs avaient inculqué. Jusqu'à il y a peu, Niel se sentait bien plus élevé et puissant que quiconque et cet orgueil lui avait déjà valu quelques déboires.
- Vous avez raison Père. Ne vous inquiétez pas pour moi. Je sais ce que je veux désormais et je ne laisserai personne intervenir dans la vie que je me suis choisie.

          Je suis très très fier de toi mon Fils, très. Merci à toi Candy pour tout ce que tu as fait ! tu as transformé mon fils au-delà du possible, je n'y croyais plus ! Une fois son fils sortit du salon il laissa libre cours à ses émotions, et il repensa à sa vie. Tout d'abord son mariage très vite transformé en désastre. Il s'était voué alors corps et âme à la gestion du domaine, laissant l'éducation des enfants à sa femme. Grosse erreur. Il ne l'avait compris que trop tard et avait espacé ses visites le plus possible, incapable de supporter ses enfants transformés en monstres d'égoïsme et d'orgueil. C'était son échec, sa faute, il aurait dû intervenir beaucoup plus rapidement mais par lâcheté et par souci de ne pas rompre son union, il avait fermé les yeux. Bientôt le ronronnement d'un moteur le sortit de ses souvenirs. La courre se remplissait à présent des invités, tous pomponnés, parfumés, âpretés, pour la réception. Il fronça les sourcils, Candy n'était toujours pas arrivée, reculant certainement le moment où elle devrait faire face à ses requins.

Candy se dépêcha de quitter S½ur Maria et les enfants pour retourner au Ranch. Elle maîtrisait à présent parfaitement son véhicule et appréciait le vent qui ébouriffait ses cheveux joliment bouclés. Des voitures étaient déjà arrivées, toutes plus luxueuses les unes que les autres. Archibald et Annie la virent les premiers et l'embrassèrent avec fougue. Niel les laissa faire, en retrait. Il ne se lassait pas de la regarder, la trouvant plus magnifique que les autres. Une fille ressemblant à une glace italienne à la fraise le voyant seul en profita pour l'aborder. Il faillit lui répondre sans délicatesse d'aller voir ailleurs mais trouva en lui un soupçon de contrôle pour lui apprendre qu'il n'était pas libre. Celle-ci ne se laissa pas démonter une seconde.

- Je suis Inès, fille du gestionnaire de votre propriété au Mexique.
- Oui et ? L'impatience transparaissait malgré toute la maîtrise qu'il tentait d'imposer. Il se maîtrisa, se forçant à se rappeler la bienséance dont doit faire preuve un homme du monde comme disait sa mère. Ravi de vous connaître, et il remercia les phrases toutes faites qui souvent expriment le contraire de ce que l'on pense.
- Vous aimez cette fille là ... et elle désigna du menton Candy qui était maintenant en pleine discussion avec ses amis. Devant l'air surpris de Niel elle poursuivit tout en lui enserrant le poignet. Ce dernier se contint d'un geste brusque pour se défaire de l'emprise. Je sais des choses voyez-vous. Les bruits vont vite malgré les distances ... et votre s½ur m'a appris donc, (sourire éclatant et charmeur à souhait) que cette fille est une orpheline, une adoptée et qui a le mauvais goût de travailler, enfin ça je n'ose y croire !
- En quoi le fait que Candy soit orpheline vous gêne ? persiffla Niel à présent agacé par cette fille brune, au teint mat, dont les origines d'Espagne ne faisaient aucun doute. Il regarda son poignet et ajouta avec verdeur. Je vous prie de lâcher mon bras. Celle-ci obtempéra, ses tempes venaient de rosir d'un coup.
- Et bien, elle chuchota presque, on dit qu'elle travaille car elle serait sans ressource. Elle releva ses sourcils parfaitement bien dessinés pour accentuer ce qu'elle venait de dire. L'effluve d'un parfum capiteux vint presque faire naître une nausée à son interlocuteur. L'image d'un boa constricteur traversa son esprit en même temps qu'une sensation d'étouffement. Niel détourna la tête, cherchant un air non vicié par les effluves entêtant de son interlocutrice. Prudemment il avait mit ses mains dans ses poches. L'envie très nette de reconduire Inès avec fougue l'envahit mais de nouveau il parvint à se contrôler.
- Alors je vais être tout à fait clair avec vous, fit-il sur un ton sans réplique et lui souriant exagérément, une lueur dangereuse dansait dans le fond de ses prunelles. Je m'intéresse à qui je veux et je n'ai aucun compte à vous rendre. Qu'elle ait ou non de l'argent, un patrimoine, cela ne regarde que nous. Il la toisa mais la colère était à présent perceptible et menaçait à chaque seconde que la conversation durait, d'éclater. Je vous prie d'aller chercher un autre prétendant que moi asséna t-il froidement. Il eut le désir de la blesser définitivement. Il y a des hommes ici, susurra t-il, célibataires et en chaleur qui ne rechigneront pas devant votre allure de glace à la fraise et votre embonpoint.
- Ôh ... elle le gifla furieuse devant l'insulte, personne ne m'a jamais traité ainsi répondit Inès, perfide. Elle regarda dans la direction de Candy et vit que celle-ci leur jetait des coups d'½il. À la vitesse de l'éclair alors qu'elle amorçait un mouvement pour quitter son interlocuteur qui croyait en avoir terminé elle abattit sa dernière carte et posa sa bouche contre la sienne et se retira aussitôt en riant. Niel s'essuya d'un revers de main rageur et vit avec horreur que Candy avait tout vu.

          Elle s'était glacée à la vue de cette scène entre Niel et l'inconnue. Son c½ur s'était emballé sous l'effet de la surprise. Allons reprend-toi ! Tu n'éprouves rien pour Niel ... tu n'éprouves rien ! se disait-elle tandis qu'elle montait les marches pour rejoindre la salle de réception. La colère, et surtout la jalousie commençait en elle leur travail de sape malgré tout ce que sa raison mettait comme volonté pour faire taire ses sentiments. Cela ne me fait rien ! Il est libre d'embrasser qui il veut ! se répétait-elle tandis qu'elle avançait la main, tremblante, vers une coupe de champagne.

- Merci Monsieur souffla t-elle, le visage défait, encore sous le choc.
- Et bien Candy que fais-tu ici ? C'était Élisa le sourire mauvais plaqué sur son visage. Visiblement elle était très excitée et tentait de contenir sa joie. Je crois avoir vu ton ex petit ami.
- Je n'ai pas de « petit ami ».
- Ah ? Je vois que mon frère t'a déjà fait oublier Terry ? C'est vrai qu'en tant que pensionnaire d'un orphelinat, la fidélité dans les sentiments est un mirage.
- Terry ? Elle reposa prudemment sa coupe sur le buffet. Terry est ici ?
- On dirait qu'un seul prétendant ne te suffit pas ... siffla Élisa, pas étonnant que les femmes de votre espèce dépose leur progéniture soudain gênante dans des établissements comme celui dans lequel tu as été élevée ! Je me demande franchement ce que Terry a pu te trouver.
- Ôh Élisa ! Comment peux-tu dire une chose pareil !

Celle-ci se tut, finit d'une traite son verre, satisfaite d'avoir piqué au vif cette fille que depuis le début elle ne pouvait pas sentir.

Candy quant à elle était passée d'un sentiment de défaite et de jalousie à une certaine excitation de voir enfin l'homme qui lui avait tant manqué. Terry ! Terry ! comme je suis contente de te revoir ! Elle partit à sa recherche.
 
 
 
 
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Se fut sur le perron qui faisait tout le tour de la salle de réception, qu'elle le vit, enfin, et son c½ur manqua un battement. Terry était bien là, mais entrain de se battre contre ... Niel !
Interdite Candy resta immobile une poignée de secondes. Soudain une impulsion la submergea et déterminée arracha Niel des griffes de Terry et se plaça devant. Les deux hommes montrèrent leurs visages furieux et tuméfiés. Terry essuya d'un revers un filet de sang, résultat d'un coup de poing de Niel sur son nez plutôt bien placé.
- Candy pousse toi gronda t-il tout en se mettant en position d'attaque. J'ai appris que cet avorton s'était entiché de toi, et ça je ne le permettrai jamais !
- Terry ... elle serra les poings, le corps près à contrer toute attaque qui menacerait le garçon qu'elle protégeait. Terry je peux savoir de quel droit tu interviens dans ma vie ? Soudain une rougeur envahit ses joues, ses yeux scintillèrent mais ce n'était plus de l'amour, c'était de la colère. Tu as fais ton choix sur le toit de l'hôpital, lorsque Suzanne a tenté de mettre fin à ses jours. Je t'ai laissé et je ne suis jamais intervenu dans ton existence. Elle inspira profondément et expira. Ses bras s'étaient automatiquement mis en croix, montrant ainsi qu'elle avait elle aussi fait son choix. Je te prie de me laisser gérer ma vie comme je le veux.
Terry se contenta de ricaner.
- Tu es prête à subir les quolibets de ta future belle-mère, d'Élisa ? Ma pauvre tu ne vois donc pas que tu mets les pieds dans un nid de la pire espèce ! Même les vipères sont plus sympathiques que ces deux êtres là ! Quant à lui, il ne te protègera jamais, trop lâche pour ça ! As-tu oublié tout ce qu'il t'a fait ? Au Collège ?
Candy déglutit et ferma les yeux pour les rouvrir très vite.
- Non Terry je n'ai rien oublié, mais Niel n'est plus comme avant ...
- Je ne crois pas une seconde que tu puisses aimer ce ... ce ... il y a quelque chose ou quelqu'un derrière ... qui te pousse à agir de cette sorte.
- N'imagine rien Terry ! Je suis sûre de ce que je veux. Un subtil parfum d'alcool vient troubler son odorat. Comme de juste il avait bu, et sans l'alcool pour le soutenir il n'aurait pas attaqué Niel. Cette découverte acheva d'ôter les dernières bribes de compassion à son égard. Je te demande de me laisser tranquille pour la dernière fois. Je ne veux plus jamais te revoir. Étrangement aucun regret vint la troubler alors que quelques minutes, quelques heures plus tôt, elle aurait été certaine du contraire.
- Comme tu voudras ... mais tu le regretteras ! Candy abaissa ses bras et le regarda quitter le balcon puis le salon. Son choix était à présent irrévocable et tellement inattendu qu'elle s'assit de justesse, les jambes cotonneuses. Niel ne disait rien, encore sous le choc du choix que Candy avait fait. Il était tuméfié vers le coin de la lèvre droite, un coup puissant et précis de Terrence Grandchester avait laissé sa marque pour plusieurs jours. Enfin doucement il prit place face à Candy.
- Euh ... Merci.
La pâleur avait envahit son visage. Un poids immense s'était abattu sur elle et elle se sentait dans l'incapacité de bouger. Ce n'était pas tant d'avoir sorti Terrence de sa vie, mais c'était le choix qu'elle venait de faire, de façon automatique. Niel était à présent un problème. Jusqu'à ces derniers instants jamais elle n'aurait supposé être un tant soit peu amoureuse de lui. Le choix inéluctable qu'elle avait dû faire était sans équivoque. Son c½ur avait choisi plus vite que son cerveau et s'était tourné sans hésitation aucune vers l'être le plus improbable de sa vie, même si ces derniers temps Niel avait changé dans le bon sens. Je l'aime ... c'est une certitude ! Comment en suis-je arrivée à ça ! Jamais je n'aurais cru cela possible ! inenvisageable ! ne cessait-elle de se dire, choquée. Niel s'éclipsa et revint quelques minutes plus tard avec des rafraîchissements et de quoi manger. Il avait été plus qu'heureux que Candy intervienne en sa faveur mais à présent son visage défait et en proie à la tristesse l'inquiétait, le mettait particulièrement mal à l'aise. C'était surtout cette forme d'impuissance à la rassurer, à connaître ses pensées qui l'énervait le plus.
- Candy ... si je peux faire quelque chose ...
Il ne récolta qu'un soupir résigné d'une Candy apathique. Elle était plongée dans ses pensées et personne, ni même lui ne pouvait faire quoique ce soit pour la sortir de cet état dans lequel elle s'était volontairement plongée. C'était une façon de trouver le refuge, pour se préserver des agressions du monde extérieur, de ne plus souffrir.
 
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